Le thon rouge, un enjeu économique majeur

Un comité européen réunit à Dubrovnik (Croatie) s'est clairement engagé du côté des industriels à propos des quotas de pêche imposés aux thoniers français.
En effet les 42 pays membres de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT) ont décidé de limiter les prises de thon rouge à 29.500 tonnes par an en 2007 et 25.000 en 2010, alors que le comité scientifique de l’ICCAT recommandait  un quota de 15.000 tonnes par an pour une préservation de l'espèce. (source ici )

C'est donc une grande déception pour nous de voir que la politique européenne n'hésite pas à s'engager contre la préservation des écosystèmes. Les quotas actuels étaient fixés à 30.000 tonnes, mais ils étaient allègrement dépassés par tous les thoniers de Méditerranée et d'Atlantique EST.

On soulignera au passage que le thon rouge s'est implanté en mer méditerrannée en se reproduisant du Sud de l'Afrique jusqu'au fond de la méditerrannée, et que donc une extinction de l'espèce dans nos eaux marîtimes aux flots plus trés limpides (merci la pollution) serait définitive. Enfin, rappellons aussi que la France monopolise 20% du marché du thon rouge. (dont plus des 80% est revendu au Japon pour faire des sushis pfffff c'est tellement meilleur au barbeuk avec une bonne lampette d'huile d'olive provençale!)

Source : LeNouvelObs.com